G 3/3 1 Régional des Brenets
Numéro: | 1 | |
Nom: | Le Doubs | |
Type: | G 3/3 | |
Provenance: | Régional des Brenets | |
Année de construction: | 1890 | |
Constructeur: | SLM, Numéro 618 | |
Poids en service: | 16.0 t | |
Vitesse maximale: | 25 Km/h | |
Pression de la chaudière: | 12 BAR | |
Dimension des cylindres: | Ø 240 mm | |
Course des pistons: | 350 mm | |
Diamètre des roues: | 750 mm | |
Réserve d'eau: | 1,8 m³ | |
Réserve de charbon: | 0,5 t | |
Freins: | A main. A vide automatique. | |
Arrivée au BC: | 1973 | |
Etat: | Attente révision |
Histoire:
La fin du XlXe siècle est l’âge d’or des « tortillards » à vapeur et la situation du petit village des Brenets sur le Doubs qui devint un lieu d’excursion très recherché par les citadins du Locle, de La Chaux-de-Fonds et de plus loin. Pour absorber ce trafic, une ligne de chemin de fer est mise en service en 1890; elle relie Les Brenets au Locle, distants de 4 km.
Trois petites locomotives se partagent l’exploitation: la 1, qui est appelée « Le Doubs », la 2 « Père Frédéric » et la 3 « Les Brenets »; le surnom que porte la 2 est celui d’un industriel des Brenets, M.Frédéric Perret, qui en avait financé l’achat. Le matériel remorqué se compose de 8 voitures voyageurs et 2 wagons marchandises. Les trois locomotives utilisees sont remarquables par leurs dimensions réduites, à l’image des moyens financiers et du trafic escompté par la compagnie.
La vie de cette petite ligne se déroula sans faits notoires jusqu’en 1947, année de la fusion avec la ligne La Chaux-de-Fonds – Les Ponts-de-Martel. Dès lors, ces deux lignes géographiquement séparées sont exploitées par les Chemins de fer des Montagnes Neuchâteloises (CMN).
Après l’électrification en 1950, la locomotive 1 ainsi que les voitures AB 2 et BD 21 sont données aux CFF pour figurer dans la collection du Musée de Lucerne. La place manquant, ce matériel est garé à Vallorbe, puis prêté au Blonay-Chamby par les CFF depuis 1973. En 1976 la locomotive et les voitures deviennent propriété du BC. la locomotive est transférée à Sainte-Croix où elle subit une révision générale et sera remise en circulation pour quelques années.
Fait étonnant, aucune locomotive à vapeur n’est démolie à l’électrification de la ligne en 1950 et les trois machines sont conservées jusqu’à nos jours.
Texte: C.M.Emery & J.D.Paré
Date 17 avril 2018
Catégorie Locomotives à vapeur